Femmes et conduites addictives, un jour viendra où ce sera #notabou mais pour l’instant il y a encore du chemin à parcourir et nous allons vous expliquer pourquoi dans cet article.
Pourquoi s’intéresser à l’accompagnement des femmes dans les conduites addictives?
Le premier élément marquant est qu’ une faible proportion de femmes sont suivies dans les centres d’addictologie et du coup la clinique des addictions a été influencée par les situations masculines. La première question à se poser est l’influence du genre sur les conduites addictives et bien évidement c’est en lien avec les grandes thématiques du moment comme la parentalité, le couple, inégalités hommes/femmes et les violences faites aux femmes. Les conduites addictives sont comme un accélérateur de vulnérabilité au sein de la population féminine et toutes les catégories sont touchées y compris les femmes insérées socialement
Quelles sont les grandes différences entre hommes et femmes dans les addictions?
Les motivations aux consommations, les usages, le vécu , le risque et l’approche dans la prise en charge sont les sujets où l’on observe des différences hommes/ femmes
Les principales conduites addictives chez les femmes
Il faut tout d’abord distinguer les addictions comportementales des addictions aux produits . Les addictions comportementales sont similaires aux addictions produits sur le plan clinique et neuro-cognitif . Les addictions comportementales peuvent se définir comme « le résultat d’une interaction entre un individu et un « objet externe », banal, commun utilisé par tous : les jeux, les achats, la nourriture, le sport… Ces addictions touchent les mêmes systèmes cérébraux que les addictions aux produits.
Voici une liste des conduites addictives que l’on retrouve au sein de la population féminine : Tabac, Alcool, Médicaments psychotropes (Les antidépresseurs, les somnifères, les anxiolytiques et les neuroleptiques ), les antalgiques , le cannabis, la sexualité, alcoolorexie (boire plus et manger moins), bigorexie (addictions au sport) , jeux pathologiques, smartphones/réseaux sociaux, troubles alimentaires, voyance/ astrologie
Quelques données marquantes en population générale
La prévalence de consommation chez les hommes est supérieure aux femmes sauf pour le tabac et les médicaments psychotropes. L’influence de facteurs comme l’âge, le milieu social , le niveau de diplôme, le pouvoir d’achat, les représentations sociales de genre, etc., comptent également.
Associer femmes et conduites addictives avec le #notabou c’est possible et la première étape c’est d’en parler autour de vous avec l’aide de cet article ….